Beaucoup de gens fument, et beaucoup d’entre eux souhaitent arrêter. Détrompez-vous, les fumeurs sont tous plus ou moins conscients des conséquences qu’on le tabac sur leur santé. Mais étant donné leur addiction, il est tellement difficile d’y arriver malgré une volonté de fer que certain abandonne vite leur bonne résolution. Depuis quelques temps déjà, l’hypnose s’avère être une technique efficace dans la prise en charge médicale des personnes souhaitant arrêter le tabac. Toutefois, l’initiative doit venir du patient, si c’est son entourage, ou les contraintes professionnelles qui le poussent à arrêter, il y a une plus grande probabilité d’échec.
La technique de l’hypnose
Arrêter le tabac par hypnose réside dans le mécanisme de la suggestion et le concept de l’empreinte. En chaque fumeur, il y a une partie d’eux-mêmes qui souhaite se délivrer du tabac. Le thérapeute agit en amplifiant cette part. Il favorise des pensées et un discours pouvant redonner au patient la sensation d’être libre.
Plusieurs suggestions sont émises durant la séance d’hypnose pour arrêter de fumer. Le patient s’acquiert de celles qui créent le plus de motivation pour lui. Des exemples de suggestion : tabac-nausées, le bonheur de respirer, l’envie de se débarrasser d’une substance toxique, lutte contre une dépendance.
La relation entre le médecin et le patient joue également un rôle important. Il est primordial que le patient se sente rassuré. Il doit pouvoir partager avec son thérapeute ses points de vue, ses peurs. Il ne faut rien négliger durant la séance pour répondre le mieux possible aux besoins du patient.
Sachez que l’hypnose fonctionne sur les sujets plus ou moins dépendants à la nicotine. Quelle que soit votre niveau de dépendance, l’hypnose calme les symptômes de manque sévère ainsi que les gestes et comportements addictifs associés.
Il est possible qu’une seule séance suffise pour soigner le patient. Cependant, le thérapeute peut accueillir le patient suivant ses difficultés et lui proposer des séances de soutien afin de consolider son détachement au tabac. Dans tous les cas, si le patient tarde à être sevré, il n’est pas utile d’augmenter les séances. Il est préférable d’attendre quelques semaines avant de renouveler le traitement.